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Familles - Chefdubois (de)

CHEFDUBOIS de

1426 : métayer à Tréméven, noble à Bubry ( Vannes ) ( le seigneur de Bruslé au manoir de Bruslé ).

AD22 -    E1164 :
    1I1463(4) : Marguerite Fouquaut veuve de Messire Rollant de Chefdubois, seigneur de Coetrevan, douaire.
AD29 -    105J : document imprimé au XVIIIe siècle :
    “ Mémoire historique et généalogique de la Maison de Chefdubois, originaire de Bretagne, d’une très ancienne noblesse militaire de nom et d’armes, sans connaissance d’origine, dans laquelle elle a été maintenue par arrêt contradictoirement rendu le 13 février 1669, avec M. le procureur général en la chambre établie par le roi pour la réformation de la noblesse du duché de Bretagne.
Les armes de cette maison sont de gueules au grelier ou petit cor de chasse d’argent, enchisé de même ; leur nom, en langue bretonne, est Pennehouet, dont on a vu Jean, amiral de Bretagne, à la tête de cinquante mille combattants, pour la défense de Jean V.
Une des branches a continué à porter son nom breton, et l’autre l’a francisé ; c’est de cette dernière dont on va s’occuper.

Philippe de Chefdubois, chevalier, donna, en 1306, quittance scellée du sceau de ses armes, aux exécuteurs du testament de Jean II, duc de Bretagne, suivant l’histoire de cette province, par Dom Morice, tome I, page 1206 des preuves, et à la fin, le n°189 des sceaux, qui est celui dudit Philippe de Chefdubois.
L’usage en Bretagne, comme en Flandre et dans beaucoup d’autres provinces du royaume, était que le chef seul de la famille portât les armes pleines ; les cadets avaient des brisures, ou telles autres armes qu’il jugeait à propos de leur régler.
C’est sans doute par cette raison, ou parce que les armoiries n’étaient pas encore héréditaires en Bretagne, que Philippe de Chefdubois avait pour armes un écusson surchargé d’autre, fascé et contrefascé de six pièces, entouré de six annelets, trois au-dessus, un de chaque côté et un en pointe.
Philippe de Chefdubois pouvait être le père de Geoffroy de Chefdubois, chevalier, par lequel on a commencé la filiation dans l’arbre généalogique produit à la chambre royale de Rennes, en 1669, mais il y a apparence qu’on n’en avait alors nulle connaissance ; d’ailleurs on n’a aucun titre ni renseignement pour prouver avec qui il avait pris alliance.
PREMIER DEGRE
Geoffroy de Chefdubois, chevalier, seigneur de Locoziern, en la paroisse de Kerviniac, ressort de Hennebond, a eu pour femme Typhaine de Kermenou ( “ d’or à trois fasces ondées d’azur ” ). Il fut un des seigneurs et barons de Bretagne qui s’associèrent, le 25 avril 1379, pour le soutien de Jean IV, et conserver le duché en sa possession.
Le même Geoffroy se trouva au combat des trente chevaliers bretons pour le soutien du même duc Jean IV, contre pareil nombre d’Anglais, en 1350, perça de son épée, et coupa la tête de Richard Brembro, leur chef, suivant l’histoire de Bretagne, par d’Argentré.
Geoffroy de Chefdubois, chevalier, et Olivier de Chefdubois, écuyer, et vraisemblablement un de ses fils, jurèrent, avec plusieurs barons et gentilshommes des Etats de Bretagne, le 2 mai 1381, le traité passé le 15 janvier précédent entre le roi et le duc de Bretagne.
Lesdits Geoffroy et Olivier de Chefdubois prêtèrent, le 7 janvier 1382, ainsi que plusieurs autres chevaliers et gentilshommes, foi et hommage à Jeanne de Rais, princesse de Bretagne, à raison des biens qu’ils possédaient dans les évêchés de Tréguier et de Cornouaille.
Geoffroy de Chefdubois est décédé au mois de février l’an 1394, et a laissé pour veuve ladite Théphaine de Kermenou Ces deux faits sont prouvés par l’extrait du minu ou dénombrement des rentes tombées en rachat du duc de Bretagne, fourni à son receveur de Hennebond le 8 mars 1395, par Jean de Chefdubois, fils aîné, héritier principal et noble dudit Geoffroy. Ledit extrait tiré des archives de la chambre des comptes de Bretagne, collationné et délivré en vertu de son arrêt du 18 décembre 1668.
Indépendamment dudit Jean fils aîné, il était issu plusieurs autres du mariage de Geoffroy de Chefdubois et de Théphaine de Kermenou, tel qu’Olivier, qui jura avec lui l’exécution du traité de paix du 15 janvier 1381, et Henry qui suit.
SECOND DEGRE
Henry de Chefdubois, premier du nom, a eu pour femme Marie Bignon ( “ de gueules à trois mâcles d’or ” ), fille d’Olivier Bignon, sieur de Locoziern, à raison du décès duquel ledit Henry de Chefdubois a fourni le minu ou déclaration de la métairie noble de Locoziern, paroisse de Kerviniac, juridiction de Hennebond, le 8 avril 1383, comme ayant épousé l’héritière principale et noble dudit Olivier Bignon, suivant l’extrait tiré des chartes de la chambre.
Ce Henry de Chefdubois fut surnommé le Bourgeois à cause de sa popularité ; il était gouverneur de la ville et forteresse de Hennebond, et il donna ses lettres, datées du 25 septembre 1379, et scellées du sceau de ses armes, portant promesse au duc de Bourgogne, tuteur de Jean V, duc de Bretagne, de bien et fidèlement conserver la place confiée à sa garde.
Les armes de Henry de Chefdubois sont imprimées, sous le n°273, à la suite des preuves de l’Histoire de Bretagne, par dom Lobineau ; elles ont pour brisure, sur le cor de chasse, une bande chargée de trois roses de cinq feuilles, et pour support, un lion à droite, et un griffon à gauche ; ce qui confirme l’usage de la province de Bretagne, parce qu’alors Geoffroy de Chefdubois, chevalier, et Jean de Chefdubois, son père et son frère aîné, étaient encore existants.
Du mariage de Henry de Chefdubois, premier du nom, et de Marie Bignon, sont issus, 1e Geoffroy de Chefdubois, qui fut l’un des principaux seigneurs nommés par le duc de Bretagne pour l’accompagner à Rouen, où il devait avoir une entrevue avec le roi d’Angleterre, à raison de quoi il reçut 20 livres pour un mois de paie, à courir du 19 février 1418, suivant l’extrait produit de l’Histoire de Bretagne, par dom Lobineau, tome 1, page 536, et tome 2, pages 927 et 928. 2e Thomas de Chefdubois, à la garde et sous le gouvernement duquel le duc de Bretagne remit Guillaume, frère et otage de Jean et Charles, comte de Blois ou de Penthièvre, pour l’exécution de l’accord arrêté entre eux le 6 d’août 1418 ; pour raison de quoi il fut payé de ses appointements au compte de Jean Dronyou, trésorier et receveur général de Bretagne, depuis le 13 d’avril 1413, jusqu’au 1er novembre 1426, suivant l’extrait de l’Histoire de Bretagne et des preuves. 3e Jean de Chefdubois de Brulé, qui fut grand-veneur de Bretagne en 1418, ainsi qu’il est justifié par l’extrait de l’état de la maison du duc.
Henry de Chefdubois qui suit.
TROISIEME DEGRE
Henry de Chefdubois, second du nom, sieur de Locoziern et du Timat, qui continua la postérité, avait épousé Alise de Saint-Siffre, laquelle était veuve au mois d’août 1413, ainsi qu’il est justifié par l’extrait du minu et déclaration des rentes et héritages tombés en rachat du duc de Bretagne, par elle fourni le 21 août 1414, en qualité de tutrice et garde de ses enfants. Ledit extrait tiré des archives de la chambre des comptes de Bretagne.
Du mariage dudit Henry de Chefdubois, second du nom, sieur du Timat et de Locoziern, et de ladite Alize de Saint-Siffre, naquirent plusieurs enfants.
1e Geoffroy de Chefdubois, qui fut un des gentilshommes nommés, en 1425, pour accompagner le duc de Bretagne et le comte de Richemont, son frère, dans le voyage qu’ils firent à Amiens, vers le duc de Bourgogne. Ce qui est justifié par l’extrait en bonne forme du rôle, tiré de l’Histoire de Bretagne, par dom Lobineau.
2e Louis, 3e Henry, 4e Jean de Chefdubois, servant comme écuyers et hommes d’armes dans la compagnie du maréchal de Rieux, qui leur donna la soulte de sa lance. Ledit Jean de Chefdubois obtint permission de faire conduire du sel en France, pour payer sa rançon ; ce qui est justifié par l’extrait en bonne forme des preuves de l’Histoire de Bretagne, tome 2, pages 1466, 1467, 1468 et 1483.
Ledit Henry de Chefdubois comparut à la montre des écuyers et hommes d’armes, étant sous la charge du maréchal de Rieux, en 1465, et le 13 juillet 1474, suivant les extraits des preuves de ladite Histoire de Bretagne, tome 2, pages 1343, 1364 et 1366. Il comparut aussi à la montre de l’évêché de Vannes, suivi d’archers à deux chevaux, avec brigandine, salade, épée, dague et gorgerette, suivant l’extrait produit.
5e Louis  de Chefdubois, qui se ligua avec le neveu de François II, duc de Bretagne, et les barons et seigneurs du duché, pour faire punir Pierre Landais, trésorier général, accusé de plusieurs crimes, et entre autres de la mort du chancelier Chauvin. Louis de Chefdubois et les autres chevaliers s’étaient armés sous leurs habits ordinaires, entrèrent sur le soir du 7 août 1484 au château de Nantes, en prirent les clefs, ainsi que celle de la ville, et passèrent jusqu’à la chambre du duc, où, ayant mis un genou à terre, ils lui firent leurs remontrances contre son favori.
Cette démarche hardie déplut au duc, qui, par déclaration de la même année, en proscrivit tous les auteurs ; mais l’année suivante, 1485, il les rétablit dans ses bonnes grâces, et les rappela près de sa personne. Louis de Chefdubois se trouve nommé dans l’une et l’autre déclarations, avec Jehan, prince d’Orange, Jean de Rieux, maréchal de Bretagne, Louis de Rohan etc. Ce qui est prouvé par l’extrait en bonne forme de l’Histoire de Bretagne, par dom Lobineau, tome 1, page 740, et tome 2, pages 1411 et 1426.
6e Olivier de Chefdubois, qui continua la postérité, fut nommé, le 21 septembre 1467, gouverneur de la ville et château de Villederien, pour le duc de Bretagne. Au mois de juillet 1487, il commandait avec les seigneurs du Bois-de-la-Roche, du Lescoet et des Salles, le corps de troupes bretonnes envoyé contre les sires de Rohan et de Rieux, qui furent défaits et faits prisonniers ; ce qui prévint le siège de Moncontour qu’ils avaient résolu de faire avec un corps de quatre mille hommes et de l’artillerie ; ces deux faits sont prouvés par les extraits en bonne forme de l’Histoire de Bretagne, par dom Lobineau, tome 1, pages 770 et 771, et tome 2, pages 1629 et 1630.
Olivier de Chefdubois ayant fait prisonnier de guerre Olivier du Pont de Pluscalec, le comte de Dunois, grand-chambellan de France, lieutenant général du duc de Bretagne, donna mandement le 11 juillet 1487, à l’effet de le remettre ès mains du dire de la Hunaudaye, sous promesse et engagement du comte, de faire rendre et restituer ledit de Pluscalec ès mains dudit Louis de Chefdubois, ou de lui payer sa rançon ainsi qu’il appartiendra. Ce qui est prouvé par l’expédition en bonne forme dûment légalisée dudit mandement.
Indépendamment des terres de Locoziern et du Timat qu’Olivier de Chefdubois tenait de ses ancêtres, il avait encore un manoir et métairie noble au village de Tuouelle, paroisse de Guelegomarch, juridiction de Hennebond, ainsi qu’il se voit par l’extrait du rapport des commissaires du duc de Bretagne, du 1er janvier 1513.
QUATRIEME DEGRE
Olivier de Chefdubois, sieur de Locoziern, du Timat et de Tuouelle, gouverneur de Villederien, et commandant un corps de troupes bretonnes, a épousé par contrat Marguerite de Malestroit du Leslé, dont sont issus plusieurs enfants, 1e Jacques de Chefdubois, premier du nom, qui fut seigneur des mêmes lieux, et continua la postérité.
2e Jean de Chefdubois, qui laissa pour héritières Françoise de Chefdubois et N. de Chefdubois, femme de noble Jean de Guymarho, sieur de Kerjargon.
Ladite Marguerite de Malestroit du Leslé était issue d’une branche cadette de la maison ducale de Bretagne, et possédait la terre du Leslé, sur laquelle il avait été assigné une rente héritelle de 10 livres en fond d’héritage à ladite Marguerite de Malestroit, qui en a fait échute à ses enfants, ainsi qu’il sera expliqué ci-après.
CINQUIEME DEGRE
Jacques de Chefdubois, premier du nom, écuyer, sieur du Timat et de Locoziern, avait épousé Anfraize de Kerhuer, ainsi qu’il est justifié par la transaction et assignat de 10 livres de rente en fond d’héritage, passé entre dame Claude du Leslé et Yves de Chefdubois, sieur de Restrandan, fils puîné dudit Jacques premier, le 29 septembre 1576, et par une autre transaction passée entre Louis de Chefdubois, premier du nom, fils aîné dudit Yves et Florestan de Maillé, chevalier de l’ordre du roi, à cause de dame Françoise de Chefdubois, son épouse, le 22 juin 1602.
Le 17 mai 1582, Jean Guymarho, sieur de Kerjargon, et Françoise de Chefdubois se pourvurent en la cour et juridiction de Hennebond, contre Henry de Chefdubois, second du nom, aux fins d’obtenir partage des successions de nobles gens, Olivier de Chefdubois et Marguerite de Malestroit du Leslé, sa compagne, décédés en ... riches en héritages, à la montance de plus de 1500 livres de rentes, et en meubles, de 2000 écus, sur la détention de tous lesquels biens, Jacques de Chefdubois, premier du nom, père du défendeur, et même ledit défendeur son fils, sont demeurés, etc...
Sur l’ordonnance du juge, Jacques de Chefdubois, second du nom, fut ajourné à comparoir le 24, pour procéder ainsi que de droit et de raison, par exploit du dimanche 20 mai audit an 1582, parlant à sa personne trouvée en sa maison, au manoir du Timat, distant d’une lieue environ de la ville de Hennebond.
Du mariage de Jacques de Chefdubois, premier du nom, et d’Anfraize de Kerhuer, sont issus, 1e Jacques de Chefdubois, second du nom, écuyer, seigneur du Timat et de Locoziern, tige de la branche du Timat, 2e Yves de Chefdubois, écuyer, sieur de Restrandan, tige de la branche de ce nom.
BRANCHE DU TIMAT
Jacques de Chefdubois, second du nom, écuyer, seigneur du Timat et de Locoziern, épousa Françoise de Quifistre, dont il eut, 1e Jacques de Chefdubois, troisième du nom, seigneur du Timat et de Locoziern, capitaine de cavalerie, décédé, sans avoir été marié, à Vannes, où il a fait son testament par-devant Jean Basseline, notaire en ladite ville, qui en a gardé minute, présents témoins, le 4 juin 1597, par lequel il donne à Louis de Chefdubois, son cousin germain, écuyer, sieur de Restrandan, tous ses armes et chevaux, et le nomme un des trois exécuteurs dudit testament.
2e Claude de Chefdubois, mariée à François de Rosmadec, sieur de Runello, dont est issu un fils unique nommé Vincent de Rosmadeuc, sieur dudit Runello, mort sans avoir pris d’alliance.
3e Françoise de Chefdubois, qui réunit tous les biens de Jacques de Chefdubois, second du nom, et de Françoise de Quifistre, ses père et mère, par le décès, arrivé sans enfants, de Jacques troisième et de Vincent de Rosmadeuc, ses frère et neveu. Elle avait épouse, en 1586, Florestan de Maillé, chevalier de l’ordre du roi, lieutenant de la compagnie d’ordonnance de M. Duplessis-Mornay.
Françoise de Quifistre avait pour oncle Jean de Quifistre, abbé de Saint-Gildas de Rhuis, lequel prêta serment le 10 mai 1564, et mourut en 1582.
Du mariage de Florestan de Maillé et de Françoise de Chefdubois est issu Charles de Maillé, chevalier, sieur de Chefdru, du Timat, de Locoziern, et autres lieux, gentilhomme servant de M. le duc d’Orléans, lequel avait épousé Claude Morin, dame du Chapeau et du Veau de Chauvaigne, qui ont eu pour seule et unique héritière Urbaine de Maillé, mariée à Jean-François de Bonin, chevalier, marquis de Chalucet, lieutenant pour le roi, à Nantes.
La branche aînée de la maison de Chefdubois s’étant éteinte dans la maison de Maillé, y a fait passer les grands biens qu’elle possédait, et avec eux, tous les anciens titres de famille et d’illustration. On ignore dans quelles archives ils peuvent exister aujourd’hui, et ce n’est qu’après bien des recherches dans le trésor des chartes et les trois Histoires de Bretagne, que la branche cadette de la maison de Chefdubois a trouvé à faire remonter son origine jusqu’à Geoffroy de Chefdubois, chevalier, et même Philippe de Chefdubois, aussi chevalier, qui vivait en 1306.
SIXIEME DEGRE - BRANCHE DE RESTRANDAN.
Yves de Chefdubois, écuyer, sieur de Restrandan, fils puîné de Jacques, premier du nom, et d’Anfraize de Kerhuer qui a continué la postérité, avait épouse Jeanne de Linas, de la maison de Cotrinas ; il est décédé en 1590, ainsi qu’il est justifié par les poursuite de Claude de Chefdubois leur fille, femme de Jean de Pongeoise, exercées en la cour de Pontcallec le 2 mai 1605, contre Louis de Chefdubois leur fils aîné, héritier principal et noble, aux fins de partage, et d’une provision de 300 livres.
Plus, par le partage définitif des successions desdits Yves de Chefdubois et Jeanne de Linas, passés et délivrés en original devant Mes le Bourdiec et Guegan, notaires de la cour et juridiction de Pontcallec, le 28 février 1606, entre ledit louis de Chefdubois, écuyer, sieur de Restrandan, Kermorgant, etc. héritier principal et noble dudit Yves de Chefdubois et de ladite Jeanne de Linas, d’une part ; Bertrand de Chefdubois, écuyer, et ladite Claude de Chefdubois, ses frère et soeur juveigneurs, d’autre part.
Plus, par les partages et sous-division faits entre ledit Bertrand et ladite Claude de Chefdubois, devant Bourdiec et Guegan, notaires de ladite cour du Pontcallec, le 17 août 1609.
Plus enfin par la transaction et le partage de la succession desdits Yves de Chefdubois et Jeanne de Linas, donné à Guillemette de Chefdubois leur fille cadette, par David de Chefdubois, après le décès dudit Louis de Chefdubois, premier du nom, son père, héritier principal et noble dudit Yves et de ladite Jeanne de Linas. Ledit partage passé devant Jouneaux, qui en a gardé minute, et son confrère, notaires de la cour et juridiction dudit lieu de Pontcallec, le 25 février 1642.
Par ces actes il est démonstrativement prouvé que du mariage de Yves de Chefdubois et de Jeanne de Linas sont issus :
1e Jacques de Chefdubois, décédé sans enfants.
2e Louis de Chefdubois, premier du nom, qui suit.
3e Bertrand de Chefdubois, dont la postérité est éteinte.
4e Claude de Chefdubois, mariée à Jean de Pongeoise.
5e Guillemette de Chefdubois.
SEPTIEME DEGRE
Louis de Chefdubois, premier du nom, écuyer, sieur de Restrandan, avait épousé Jeanne de Kerguestein, dont sont issus :
1e David de Chefdubois, fils aîné, héritier principal et noble.
2e Louis de Chefdubois, second du nom, né et baptisé sur la paroisse de Glestier, le 2 février 1614, qui a continué la postérité.
Louis de Chefdubois, premier du nom, est mort au château de Restrandan, paroisse de Cléguer, le 28 mars 1630.
Ces faits sont prouvés par l’établissement de tuteur et curateur, fait en assemblée de famille, par-devant le sénéchal de la cour et juridiction du Pontcallec, le 29 avril 1630, en laquelle assemblée comparaît en personne Bertrand de Chefdubois, oncle paternel desdits David et Louis de Chefdubois, second du nom.
Et Charles de Chefdubois, écuyer, sieur de Kerdudo, parent desdits mineurs au cinquième degré du côté paternel, ce qui prouve qu’il descendait d’un des fils cadets d’Olivier de Chefdubois et de Marguerite de Malestroit.
Il existe sur les registres du greffe de la cour royale de Quimperlé un acte du 4 décembre 1628, par lequel, sur la demande et requête de Messire Olivier de Guer, chevalier, seigneur de la Porte-Neuve, du consentement de dame Jeanne de Guermeno, son épouse, et ensuite de l’avis de ses parents, M. François Leflo, sénéchal de ladite cour, sur les conclusions de M.  de Lozeau, procureur du roi, a transféré sur la terre de Guezuant l’hypothèque spéciale des 45000 livres faisant la dot constituée à ladite dame de Guermeno, par son contrat de mariage du 9 novembre 1626. Dans le nombre des parents dudit Olivier de Guer, on trouve, 1e Messire Jean de Chefdubois, seigneur de Brulé, son curateur spécial, son oncle du côté maternel, et son cousin au quatrième degré du côté paternel.
2e Messire Gabriel du Bois, seigneur du Dourdu, à cause de dame Isabelle de Chefdubois, sa femme, cousine germaine maternelle, et conséquemment fille de Jean de Chefdubois de Brulé.
3e Dame Jeanne de Chefdubois, dame de Guengat, cousine au même degré paternel que Jean de Chefdubois, et vraisemblablement sa soeur.
Il existe encore sur les registres du greffe de la même cour de Quimperlé, un acte du 4 juillet 1670, portant dation de tutelle des enfants mineurs de défunt noble et puissant Messire René, chef de nom et d’armes de Tinténiac, baron de Quimerch, et de noble et puissante dame Louise de Guer, sa veuve, par lequel il est prouvé que Messire Vincent le Gouvello, écuyer, sieur de Rozegrand, conseiller du roi, prévôt de Rennes, a donné sa voix, comme ayant épousé dame Julienne de Chefdubois, qui était cousine germaine de Messire Olivier de Guer, père de ladite dame Louise de Guer, et conséquemment cousine au second degré à cette dernière, et du deux au trois aux enfants issus de son mariage avec ledit feu seigneur René de Tinténiac.
Cette Julienne de Chefdubois était fille puînée de Jean de Chefdubois de Brulé ; c’est par elle et ses descendants que la terre de Chefdubois est passée dans la maison Durfort de Lorge, qui la possède encore aujourd’hui ( 1787 ), et qui avoue son alliance avec celle de Chefdubois.
Jeanne de Fontenaille, femme de noble Antoine d’Avesnes, étant décédée sans hoirs, Urbaine de Maillé, épouse de Jean-François de Bonin, marquis de Chalucet, fille unique de Charles de Maillé, et petite-fille et unique héritière de Florestan de Maillé, chevalier des ordres du roi, et de dame Françoise de Chefdubois, son épouse, se pourvut en la cour et siège royal de Hennebond, par requête du 22 avril 1662, aux fins d’être envoyée en possession des biens de ladite Jeanne de Fontenaille, dont elle était héritière en l’estoc paternel du maternel du chef de ladite Françoise de Chefdubois, son aïeule ; ce qui lui fut accordé par jugement du 6 mai 1662. Elle établit pour y parvenir, que cette dernière était soeur de Jacques III, et fille de Jacques II et de Jeanne de Quifistre son épouse, qui était cousin issu de germain du père de ladite de Fontenaille, ainsi qu’il était justifié par l’acte de déclaration de majorité dudit Jacques de Chefdubois, troisième du nom, par ladite cour de Hennebond, le 24 mai 1591. Elle invoqua une enquête faite au même siège le 9 septembre 1589, et deux transactions passées les 5 avril 1589 et 15 octobre 1593, entre Jean de Chefdubois et Jacques de Fontenaille. Ces deux pièces, que l’on doit retrouver dans les dépôts publics à Hennebond, fourniraient des lumières et des nouveaux titres de filiation. Le jugement du 6 mai 1662 est produit en copie collationnée.
David de Chefdubois, écuyer, seigneur de Restrandan, fils aîné de Louis, premier du nom, et de Jeanne de Kerguestein, avait épousé Isabelle Leflo, dont sont issus :
1e Antoine-Pierre de Chefdubois, né au château de Restrandan, paroisse de Cléguer, le 20 juin 1640, baptisé en la paroisse Notre-Dame-de-Paradis, à Hennebond, le 28 novembre 1643, mort sans postérité.
2e Jeanne de Chefdubois, décédée sans enfants de son mariage avec Robert Donnille, écuyer, seigneur de Kerfrezé.
David de Chefdubois étant décédé vers le mois de novembre 1652, au château de Restrandan, paroisse de Cléguer, ladite dame Isabelle Leflo, sa veuve, se pourvut par-devant le sénéchal de la cour et juridiction du Pontcallec, le 27 janvier suivant, aux fins d’établissement de tuteur et curateur à ses deux enfants mineurs, en laquelle assemblée comparaît, 1e Louis de Chefdubois, second du nom, écuyer, seigneur de Talhouet, leur oncle paternel, élu leur tuteur.
2e Louis de Chefdubois, écuyer, sieur  de Trouvern, Charles et Jean de Chefdubois, écuyers, sieurs de Kerdudo, parents éloignés du côté paternel.
Par cet acte Louis de Chefdubois de Talhouet avait donné sa voix à Jean-François de Bonin, chevalier, marquis de Chalucet, le Timat, etc. mari d’Urbaine de Maillé, fille et héritière de noble et puissant Charles de Maillé, seigneur de Chefdru, cousin au quart  degré des mineurs.
Ledit Antoine-Pierre de Chefdubois soutint avec Louis de Chefdubois, second du nom, son oncle, écuyer, seigneur de Talhouet, la qualité d’écuyers, issus d’une très ancienne maison d’extraction de chevaliers, sans connaissance d’origine, suivant l’extrait des registres de la chambre royale établie à Rennes, du 18 janvier 1669, et requête signifiée au procureur général le 8 février suivant, avec lequel ils obtinrent contradictoirement arrêt de ladite chambre royale, du 13 dudit mois de février, par lequel ils furent déclarés issus d’ une noblesse d’ancienne extraction, et maintenus aux droits, préémiences et immunités attribuées et appartenant à leur naissance.
Guillaume Leflo, abbé de Notre-Dame de Beaulieu, diocèse de Saint-Malo, et conseiller du duc Jean V, en 1406, mourut en 1427.
HUITIEME DEGRE - BRANCHE DE TALHOUET
Louis de Chefdubois, second du nom, écuyer, seigneur de Talhouet, chevalier de l’ordre du roi, fils puîné de Louis premier du nom, et de Jeanne de Kerguestein, avait épousé Jeanne de Nerzic, suivant l’expédition du contrat civil passé devant Lemoine, qui en a gardé minute, et son confrère, notaires de la juridiction de Quimerch, au bourg de Bannalec, le 31 juillet 1657, et l’acte de célébration du 5 novembre suivant, tiré des registres de la paroisse dudit Bannalec, évêché de Quimper.
Ledit Louis de Chefdubois et ladite Jeanne de Nerzic, sa femme, ont donné minu ou dénombrement des parcs et terres qu’ils tenaient à domaine congéable de dame Catherine le Souffacher, sur le ban de Querlihouart, en la paroisse de Treffou, moyennant la rente convenancière de 10 livres tournois, payable à la Saint-Michel de chacune année, ainsi qu’ils s’y sont obligés par acte passé et délivré en brevet devant Bossu et son confrère, notaires à Bannalec, le 30 octobre 1678, au bas duquel ladite Catherine le Souffacher a déclaré en avoir reçu une copie le 13 avril 1679.
Ledit Louis de Chefdubois, second du nom, étant mort en avril 1679, ladite Jeanne de Nerzic, sa veuve, se pourvut le 10 mai suivant par-devant le sénéchal de la cour et juridiction de Quimerch, à l’effet de déclarer majeur René-Jean-Joseph de Chefdubois, écuyer, leur fils aîné, héritier principal et noble, et d’établir un tuteur à Vincent, Renée et Louise de Chefdubois, leurs autres enfants mineurs.
Dans l’assemblée de famille convoquée en conséquence, Antoine-Pierre de Chefdubois, écuyer, sieur de Restrandan, cousin germain paternel des mineurs, a comparu et offert de recevoir chez lui, sans pension, ledit René-Jean-Joseph de Chefdubois, pendant deux ans.
Robert de Donnille, écuyer, sieur dudit lieu, mari de Jeanne de Chefdubois, aussi cousine germaine des mineurs, et Louis de Chefdubois, écuyer, sieur de Trouvern, cousin au quatrième degré desdits mineurs, ont donné leur voix audit Antoine-Pierre de Chefdubois.
Jeanne de Nerzic est elle-même décédée au bourg de Bannalec le 24 août 1693, ainsi qu’il est prouvé par l’extrait des  Jeanne de Nerzic, sont issus, comme il est prouvé par les actes précédents.
1e René-Jean-Joseph de Chefdubois, chevalier, fils aîné, héritier principal et noble.
2e Vincent de Chefdubois, chevalier, fils puîné, qui a continué la postérité.
Il y eut entre les deux frères un partage provisionnel noble et avantageux des successions de leurs père et mère, passé devant Le Roy, qui en a gardé minute, et son confrère, notaires au bourg de Bannalec, le 5 juin 1697.
René-Jean-Joseph de Chefdubois, chef de nom et d’armes, chevalier, seigneur de Chefdubois, capitaine au régiment du Faux, est mort après avoir recueilli les successions d’Antoine-Pierre et de Jeanne de Chefdubois, mariée à Robert de Donnille, ses cousin et cousine germains, décédés sans enfants, ainsi qu’il est prouvé par les partages dudit jour 5 juin 1697;  il avait épousé Louise-Anne Coignard, héritière du Brangolo, en la paroisse d’Inzinzac, dont il n’a eu qu’un fils nommé Vincent-Marie, lequel étant décédé sans hoirs, a fait échute de sa succession à Vincent de Chefdubois, son oncle.
NEUVIEME DEGRE
Vincent de Chefdubois, chevalier, seigneur de Talhouet, devenu chef de nom et d’armes de sa maison, par le décès de son frère aîné et de son neveu, avait épousé Jeanne-Françoise Le Roux ( “ d’azur fretté d’argent, de six pièces, au chef d’or, à la quintefeuille d’azur ” ), fille de Jean Le Roux, écuyer, seigneur de Kerbernard, Kerguyomard et autres lieux, et d’Isabelle Kerbic, son épouse, par contrat passé devant Le Priat, qui en a gardé minute, et son confrère, notaires de la cour de Quimperlé, le 22 août 1700.
De ce mariage sont issus :
1e Françoise-Joseph, décédée sans enfants.
2e Louise-Jeanne, mariée à Jacques-Louis de Lantivy, écuyer sieur de Kerlois et autres lieux.
3e Joseph-Marie-Hyacinthe de Chefdubois qui suit.
Vincent de Chefdubois, seigneur de Kerguyomarch fut pourvu d’une compagnie au régiment d’infanterie de Guébriant, par brevet du 1er janvier 1689.
Ladite Jeanne-Françoise Le Roux, autorisée dudit Vincent de Chefdubois, son époux, avait, par jugement du siège royal de Brest, du 29 novembre 1704, été envoyée en possession de tous l’ancien propre en l’estoc des Bohier, et du quart de tous les acquêts de Françoise de Kerlech, veuve de Jean de Guer, chevalier, comte de Tronchâteau, décédé au mois d’août précédent.
Par acte passé et délivré, en brevet sur parchemin, devant Simon et son confrère, notaires de la baronnie de Quimerch, le 18 novembre 1711, contrôlé à Quimperlé le même jour, Louis Riou a fourni l’aveu et déclaration du moulin de Rozmagner, en la paroisse de Querrien, ses appartenances et dépendances, et des villages sis sous la même paroisse et celle de Tréméven, dont les habitants sont banaux audit moulin, que ledit Riou a reconnu et déclaré tenir de Messire Vincent de Chefdubois et de dame Jeanne-Françoise Le Roux, son épouse, demeurant audit Quimperlé, héritiers purs et simples de Françoise de Kerlech, comtesse de Tronchâteau, moyennant la rente affouagère de 50 livres tournois, portée par contrat du 20 juillet 1695, dont il a promis de continuer le paiement à Noël de chaque année.
Vincent de Chefdubois étant décédé au château de Kerguyomarch, paroisse de Querrien, diocèse de Quimper, le 19 février 1717, ladite Jeanne-Françoise Le Roux de Kerbernard, sa veuve, se pourvut le 9 mars suivant par-devant le sénéchal de la cour royale de Quimperlé, aux fins de faire établir des tuteurs et curateurs auxdits trois enfants mineurs, lesquelles qualités lui ont été déférées de l’avis unanime des parents assemblés.
Par autre acte passé devant Simon, qui en a gardé minute, et son confrère, notaires de ladite baronnie, le 3 juillet 1718, contrôlé le 6 à Quimperlé, dame Jeanne-Françoise Le Roux, veuve de Messire Vincent de Chefdubois,écuyer, sieur de Talhouet, a fourni le minu et dénombrement des moulins et héritages tombés en rachat de Joseph-Hyacinthe de Tinténiac, marquis de Quimerch, lequel a reconnu au bas de copie délivrée par lesdits notaires, en avoir reçu une semblable de ladite dame, le 6 novembre 1718, et ensuite donné quittance le 14 décembre même année.
Cette dame est décédée au château de Kerguyomarch, paroisse de Querrien, le 13 avril 1743.
La maison Le Roux a fourni deux prélats au siège de Dol.
Geoffroy, élu évêque en 1130, souscrivit à la charte de la Vieuville de 1145 ; il avait approuvé la fondation de cette abbaye, et ne paraît plus après 1146.
Hugues Le Roux fut fait archevêque de Dol, et se démit en 1460, après avoir gouverné pendant six ans, et avoir fait beaucoup de réparations à son église.
Alain Le Roux, abbé de Saint-Méen, accepta, en 1369, une fondation faite à son église, et mourut le 13 mars 1400.
Jean-Louis Le Roux, abbé de Chôme, diocèse de Nantes, en 1448.
François Le Roux, abbé du Mont-Saint-Michel, près de Saint-Melaine, en 1570, mourut en 1572.
DIXIEME DEGRE
Joseph-Marie-Hyacinthe de Chefdubois, chef de nom et d’armes, chevalier, seigneur de Kerguyomarch, donna partage noble et avantageux à Louise-Jeanne, sa soeur, dans la succession de Vincent de Chefdubois, et de Jeanne-Françoise Le Roux, leurs père et mère communs, par acte passé devant ( blanc ) qui en a gardé minute, et son confrère, notaires de la cour et juridiction de (  blanc ) il avait épousé Catherine-Thérèse de Kervenozael ( “ d’or à cinq fusées de gueules en fasce, au chef de gueules, à cinq molettes d’or ” ), fille mineure de défunts Messire Laurent-Guillaume de Kervenozael, et de dame Thérèse Le Roi, son épouse, par contrat passé devant Lagarde et Sébastien Fouollon, notaires de la baronnie de Quimerch, résidant à Bannalec, le 23 janvier 1723, qui ont délivré l’original aux parties, après avoir été contrôlé au bureau de Quimperlé le 29.
La célébration s’est faite le 21 juin audit an, en l’église paroissiale dudit Bannalec, évêché de Quimper, en présence de nombre de parents, et entre autres de Louise-Jeanne de Chefdubois, soeur dudit Joseph-Marie-Hyacinthe de Chefdubois et du marquis de Tinténiac-Quimer.
Par acte passé devant Desnos, qui en a gardé minute, et son confrère, notaires à Quimperlé, le 12 août 1743, contrôlé en ladite ville le 19, Messire Joseph-Marie-Hyacinthe de Chefdubois, chevalier, seigneur de Kerguyomarch et autres lieux, a fourni le minu et dénombrement des terres et héritages dépendant de la métairie de Cléach, en la paroisse de Querrien, tombés en rachat de Messire Nicolas-Louis, sire et marquis de Ploem, mari et procureur de droit dedame Marie-Françoise de Kervenozael, par le décès de dame Jeanne-Françoise Le Roux, mère dudit seigneur de Chefdubois ; ladite métairie affermée à Jean Guillou, par bail reçu de Rumain, notaire de la juridiction de Quimerch, le 5 juillet 1730, au bas de copie duquel minu, ledit seigneur marquis de Ploem a déclaré en avoir reçu une semblable, et opté l’année du produit en nature.
Joseph-Marie-Hyacinthe de Chefdubois a affermé le moulin banal du Guern, qui lui appartenait, en la paroisse de Querrien, à René Touzic et sa femme, moyennant la redevance a    annuelle de 100 livres, par bail passé devant le Rumain, qui en a gardé minute, et son confrère, notaires de la baronnie de Quimerch, résidant au bourg de Querrien, le 234 novembre 1754, contrôlé au bureau de Quimperlé le 6 décembre suivant.
Du mariage Joseph-Marie-Hyacinthe de Chefdubois avec Catherine-Thérèse de Kervenozael, est issu un fils unique, Joseph-Marie-François de Chefdubois, chef de nom et d’armes, chevalier, seigneur de Kerguyomarch, né et baptisé en la paroisse de Querrien le 14 septembre 1738, où il a été nommé par Jacques-Louis de Lantivy, écuyer, sieur de Kerlois, son oncle, à cause de Louise-Jeanne de Chefdubois, sa femme, et par Marie-Rose de Tréourret, épouse du marquis de Tinténiac-Quimerch, cousin paternel au ( blanc ) degré.
Joseph-Marie-Hyacinthe de Chefdubois étant décédé au château dudit Kerguyomarch, le ( blanc ) il a été procédé, en la cour et juridiction ( blanc ) à l’établissement de tuteur et curateur audit Joseph-Marie-François de Chefdubois ; ces qualités ont été déférées à (  blanc ) de l’avis des parents, au nombre desquels se sont trouvés ( blanc ).
ONZIEME DEGRE
Joseph-Marie-François de Chefdubois, chevalier, chef de nom et d’armes, seigneur de Kerguyomarch et autres lieux, épousa, par contrat passé devant Audouyn, qui en a gardé minute, et son confrère, notaires à Hennebond, le 28 mai 1766, contrôlé en ladite ville le 30 desdits mois et an, Françoise-Gabrielle-Charlotte de Verdière ( “ de gueles à trois merlettes d’or, 2 et 1 ” ), née à l’Ile Bourbon, et baptisée sur la paroisse de Sainte-Suzanne, le ( blanc ) 1740, du second mariage de Charles-François-Marie Verdière, avec Marie-Louise-Françoise-Antoinette de Jean.
Il servit dans la marine royale, et fut fait enseigne de vaisseau, par brevet du 1er janvier 1761.
Par acte passé devant Le Rumain, qui en a gardé minute, et son confrère, notaires de la baronnie de Quimerch, à Querrien, le 18 septembre 1765, contrôlé le 20 au bureau de Quimperlé, François Peron, et Jean-Jacques Peron fils, demeurant au lieu de Kervaziou, paroisse de Querrien, se sont reconnus débiteurs envers Messire Joseph-Marie-François de Chefdubois, seigneur de Kerguyomarch, y demeurant, d’une redevance annuelle sur la tenue de Raoul Guillou audit Kervaziou.
Par autre acte passé devant le même notaire, qui en a aussi gardé minute, du 6 février 1769, contrôlé audit Quimperlé le 17, ledit Joseph-Marie-François de Chefdubois, lieutenant de Nosseigneurs les maréchaux de France, a affermé à Charles Autret les deux moulins banaux dudit Kerguyomarch, appartenances et dépendances, moyennant la redevance annuelle de 240 livres.
Du mariage de Joseph-Marie-François de Chefdubois, et de Françoise-Gabrielle-Charlotte de Verdière, sont issus :
1e Joseph-Charles-Ange, né et baptisé à Quimperlé, paroisse de Saint-Colomban, le 4 mars 1767.
2e Marie-Clémence-Jacquette, née le 8 avril 1768, et baptisée en la paroisse  de Querrien le 19 avril 1769.
3e Anne-Gabrielle-Henriette, née le 13 au château de Kerguyomarch et baptisée le 14 mars 1769, en ladite paroisse de Querrien.
4e René-Pierre-Joseph-Nicolas, fils posthume, né audit Kerguyomarch le 6 avril 1770, auquel les cérémonies du baptême ont été suppléées par permission de l’ordinaire, le 21 juin 1772, en la paroisse de Saint-Colomban, à Quimperlé.
Joseph-Marie-François de Chefdubois étant décédé au château de Kerguyomarch, Françoise-Gabrielle-Charlotte de Verdière, sa veuve, se pourvut en la cour et juridiction de (  blanc ) le ( blanc ) aux fins d’établissement de tuteur et curateur aux quatre enfants mineurs issus de leur mariage, et de l’avis de leurs parents assemblés, ces qualités ont été déférées à ( blanc ).
Joseph-Charles-Ange de Chefdubois, fils aîné, héritier principal et noble, sert dans la marine royale depuis 17, et donnera partage noble et avantageux à ses frères et soeurs juveigneurs, lorsqu’il aura atteint l’âge de la majorité.
L’aînée des filles est pensionnaire aux dames de la Visitation-Sainte-Marie, à Amiens, à portée de M. Philippe-Joseph-Xavier de Verdière, capitaine d’infanterie, et chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, son beau-père, comme ayant épousé, en 1772, ladite Françoise-Gabrielle-Charlotte de Verdière, sa cousine germaine, veuve dudit Joseph-Marie-François de Chefdubois, duquel mariage sont issues deux filles, l’une née au château de Kerguyomarch, et baptisée en la paroisse de Querrien, le 22 mai 1773, morte le 11 juillet 1777, et l’autre, nommée Jeanne-Joseph-Charlotte de Verdière, née audit Kerguyomarch, et baptisée en la même paroisse le 27 juin 1774.
La seconde des filles de M. de Chefdubois a été envoyée, à l’âge de cinq ans, après le décès de sa mère, pour être élevée à Nancy par sa tante consanguine du côté maternel, ce qu’elle a fait avec le plus grand soin ; mais l’ayant perdue le 22 avril 1784, elle est entrée comme pensionnaire aux dames bénédictines du Saint-Sacrement de ladite ville.
Le second fils est sorti du collège, et a été recueilli, en 1787, par M. Jacques de Lantivy-Pennelan, écuyer, ancien capitaine au régiment d’infanterie d’Aquitaine, son oncle à la mode de Bretagne, et le chef de sa tutelle.
Il a été nommé le (  blanc ) à une sous-lieutenance au régiment de Septimanie, cavalerie, après avoir fait ses preuves de gentilhomme, suivant le certificat de M. Berthier, juge d’armes de la noblesse de France, du (  blanc ) resté aux bureaux de la guerre avec son extrait de baptême.
Il faut observer qu’il y a en Basse-Bretagne trois terres du nom et aux armes de la maison de Chefdubois ; ce qui semble prouver qu’elles lui ont autrefois appartenu effectivement ; celle située en Pleunur, ressort de Hennebond, possédée, en 1787, par Mme la comtesse de Bouetier, est passée dans la maison de Guer, puis en celle de Tinténiac-Quimer, par le mariage de Juliette de Chefdubois, décédée sans enfants du seigneur de Rosgrand, d’où dérive l’alliance des quatre mineurs avec Mme la duchesse de Durfort de Lorge.
Vincent de Chefdubois possédait la terre de son nom ; il ne l’a pas transmise à son fils, il l’avait apparemment vendue.
de Kersaliou possèdent aussi une terre de Chefdubois qui a fait le nom d’un président au parlement de Rennes.
Mais il n’existe d’autres mâles de l’ancienne maison chevalière de Chefdubois,  en breton Penehouet, que Joseph-Charles-Ange et René-Pierre-Joseph-Nicolas, mineurs.
  
AD56 -    E5289(1) : Rentier de la Rochemoisan :
    12II1416(7)-22II1417(8), II1420(1)-II1421(2) : Compte de Terrien de Chefduboais.

BN    F8267 :
f°88 :    1425 : gens d’armes sous Messire Jehan de Kermellec pour le voyage du duc à Amiens : Gieffroy de Chiefdebois.
f°94 :    14IV1413-1XI1426 : compte de Jehan Droniou receveur général : Henry de Chieffdeboais receveur
d’Hennebond.
F°105 :    A Alain Gouriou et Thomin de Cheffdubois gardes et gouverneurs de Guillaume de Bloys, 80 livres.
    F11542 :
f°75 :    1427 : Henry de Chefdubois.
f°77 :    17VIII1424 : minu fourni à la Rochemoisan par Jean de Chefdubois tuteur de Jean Gourdalou.
f°129 :    1415 : Jean de Chefdubois de Brullé maître de la vénerie ducale.
f°150 :    1399 : Geoffroi de Chefdubois sénéchal de Cornouaille.
f°176 :    IX1379 : Henri de Chefdubois capitaine d’Hennebond.
    F11547 : traité du baronnage de Bretagne :
    Thomasse de Rohan, fille d’Eon et d’Aliette, dame du Gué-de-l’Isle, vivante en 1388 et noble avant 1411, épousa Henri de Saint-Nouan, chevalier, dont elle eut Henri, chevalier, et une fille, épouse de Jehan de Chefdubois, seigneur de Brulé.

Lobineau :
col.634 :    7I1382(3) :  serments à Jehanne de Rais sous Fouesnant et Rosporden : Monsieur Geoffroy de
Chefdubois.

Dom Morice :     Pr.I :
col.1514 :    1356 : Montre de Jehan de Beaumanoir : Henri de Chefdubois.
        Pr.II :
col.187 :    1I1368(9) : Montre de Maurice de Tréziguidy capitaine d’Hennebond : Henri de Chefdubois l’aîné, Henri de Chefdubois le jeune.

d’Argentré :
p.640 :    1379 : association contre la confiscation du duché : Geoffroy de Chefdubois.

Kerviler : Répertoire général de biobibliographie bretonne :
    Jehan et Henri de Chefdubois  rendent hommage au vicomte de Rohan en 1396.

Courcy : “ d’argent au lion de gueules écartelé de Brulé ”.

Date de création : 22/07/2008 @ 19:45
Dernière modification : 22/07/2008 @ 19:45
Catégorie : Familles
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